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Tortues des Galápagos : tous les types que l'on peut observer.

Centenaires, géantes, marines, vertes, les tortues sont les reptiles les plus répandus sur les îles des Galápagos. Mais comment y ont-elles atterri ?

En bref : Il n’y a pas que les fous à pattes bleues et les iguanes aux Galápagos. L’hôte le plus connu des eaux de l’archipel est évidemment la tortue marine. Zoom sur les espèces et leur habitat !

Avec leur incroyable biodiversité, les îles des Galápagos sont l’habitat de quelques espèces endémiques dont l’importance écologique est vitale : les tortues géantes terrestres, les tortues marines, les pingouins, les pinsons de Darwin, les pélicans, les hiboux, etc. 

Zoom sur ces reptiles qui fascinent et constituent la plus grande attraction de cet archipel, sur terre comme sous l’eau.


Les tortues géantes des Galápagos

Le gigantisme chez les tortues terrestres est une adaptation aux îles : des milieux restreints et fragiles, ce qui explique leur présence sur les îles Galápagos et sur les îles des Seychelles. Elles ont colonisé ces territoires insulaires par la mer depuis l’Amérique du Sud (certaines hypothèses situent leur origine en Amazonie !) et ont évolué petit à petit en formant des groupes autour des volcans. Les différentes îles, classées au patrimoine mondial de l’UNESCO, ont favorisé l’isolement de chacun de ces spécimens endémiques.

Lieu et mode de vie

L'ancêtre le plus proche de la tortue géante endémique des Galápagos est arrivé il y a 5-10 millions d’années sur les îles aujourd’hui submergées des Galápagos. Elles se sont déplacées au fur et à mesure de l’immersion des l’îles aujourd'hui existantes.

À partir du XVIIe siècle et des expéditions maritimes autour du globe, les hommes les ont menacées d’extinction par leurs activités (baleiniers, explorateurs, boucaniers, chasseurs de phoques, marchands). Effectivement, les tortues constituaient une ressource alimentaire inépuisable (viande, graisse, foie, œufs) sur ces terres lointaines récemment découvertes puis colonisées. 

À partir du XVIIe siècle et des expéditions maritimes autour du globe, les hommes les ont menacées d’extinction par leurs activités (baleiniers, explorateurs, boucaniers, chasseurs de phoques, marchands). Effectivement, les tortues constituaient une ressource alimentaire inépuisable (viande, graisse, foie, œufs) sur ces terres lointaines récemment découvertes puis colonisées. Faciles à capturer en les retournant sur le dos, elles survivaient à bord des navires sans boire ni manger et représentaient une source de nourriture fraîche jusqu’à un mois après le retour en mer des expéditions. Les baleiniers emportaient 400 à 600 tortues sur leur vaisseaux. Leur situation catastrophique a fini par attirer l'attention de la communauté scientifique grâce, notamment, à l'impact de la théorie de l’évolution de Charles Darwin, qu'il élabora en partie à la suite de son séjour dans cet archipel volcanique équatorien en 1835. En voie de disparition, il ne reste aujourd’hui que 10-20 % de la population originale de ce reptile.

Ces gentilles géantes pèsent jusqu’à 400 kg (220 kg en moyenne), mesurent jusqu’à 2 mètres et vivent environ 150 à 200 ans. Les raisons de leur longévité ? Elles sont végétariennes et herbivores : elles se nourrissent de cactus, d’herbes, de feuilles et de baies, et elles dorment en moyenne 16 h par jour. Un rythme tranquille dont nous aurions bien besoin de nos jours !


Le saviez-vous ?
La tortue terrestre des Seychelles est un peu plus imposante que la tortue des Galápagos. Les mâles sont 20 à 30 % plus gros que la femelle adulte.


Quelle espèce de tortue sur quelle île ?

On trouve 15 espèces différentes de ces tortues géantes aujourd’hui. Cinq se trouvent sur l'Île Isabela, deux à Santa Cruz, et une à Española, San Cristóbal, Santiago, Pinzón, Pinta, Floreana, Fernandina et Santa Fe. Bien que ces espèces se ressemblent, chacune a sa particularité et est associée à un volcan en particulier. Les tortues qui vivent dans les zones les plus montagneuses et vertes ont un cou court et la carapace bombée alors que celles qui vivent dans les plaines sèches ont un cou plus long et la carapace dotée de grosses bosses pointues pour atteindre les parties les plus tendres des cactus.


Depuis qu’elles sont protégées, les tortues géantes équatoriennes font partie d’un programme de conservation orchestré par le parc national des îles Galápagos pour contrer l’extinction de chaque espèce ainsi que la préservation des écosystèmes de l’archipel. Ces tortues permettent de réguler la végétation et de parer la croissance d’espèces invasives qui mettraient en danger la diversité. Georges le solitaire, dont la descendance paraissait compromise et l’ADN s’est éteint avec lui, ainsi que Super Diego, roi de l’accouplement et ses 800 bébés, sont des exemples des tortues qui ont participé activement à ces programmes de repeuplement et de conservation de la nature. Chaque île a sa propre pouponnière pour l’incubation et l'éclosion des œufs.

Pour tout connaître sur ces tortues, vous pouvez visiter les différents centres d'interprétation présents sur Isabela, Santa Cruz et San Cristóbal lors de votre excursion.

Les tortues marines

Les Galápagos recensent 4 espèces de tortues marines que vous pourrez peut-être croiser en faisant une excursion sous-marine dans l’océan Pacifique.

La tortue verte

La tortue verte se trouve dans toutes les mers du monde mais elle a une préférence pour les zones tropicales. Elle se nourrit d’algues qu’elle trouve autour des îles Fernanda et Isabela. Il est possible de l’observer dans tout l’archipel des Galápagos mais ses principaux sites de ponte sont Isabela, Baltra, Santa Cruz et Santiago, ce qui fait de cet archipel l’un des lieux de ponte les plus importants dans le Pacifique. Sa période de ponte est entre décembre et juin et les éclosions ont lieu en juin et juillet. Les femelles reviennent tous les 2-3 ans à l’endroit où elles sont nées pour pondre. La tortue verte passe une grande partie de sa vie à la surface de l’eau pour se reposer, s’alimenter et respirer, ce qui la rend vulnérable au trafic maritime. Ses autres prédateurs sont les animaux domestiques qui ont été introduits sur les îles : les rats, les cochons et les chats. C’est un animal qui est menacé d’extinction.

  Au rendez-vous ? Quinta Playa, Bahía Barahonda et Bachas, sont des sites de ponte où la plus grande probabilité d'observer une tortue sur la plage est autour de 9 h et dans l’eau en train de nager ou de se reposer entre 14 h et 16 h.


La tortue carey

La tortue carey vit dans les océans Atlantique, Pacifique et Indien. Elle s’alimente d’éponges qu’elle trouve dans les récifs autour des îles de Darwin et Wolf, principaux lieux de ponte en dehors des plages continentales. C’est un spécimen particulièrement menacé par la pêche, la destruction de ses zones de ponte et la récupération de ses œufs.



La tortue luth et la tortue olivâtre

La tortue luth et la tortue olivâtre sont des visiteurs occasionnels de la réserve marine des Galápagos. 

La tortue luth peut descendre à des profondeurs importantes dans les océans et on la retrouve sur tout le globe. La tortue olivâtre, quant à elle, vit dans les zones tropicales. Toutes deux se nourrissent principalement de méduses, de plancton et de coraux. Comme leurs cousines, elles sont menacées par les activités humaines principalement. 

Envie de rencontrer ces intrigantes tortues ? Demandez votre devis pour une croisière naturaliste ou de plongée aux îles Galápagos !

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À bientôt,

Léon de Quito

 

 

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