Antisana, un volcan et une réserve pas comme les autres
Antisana, dans les Andes orientales au sud-est de Quito, est l’un des plus hauts volcans d’Équateur ainsi qu'une réserve écologique préservée du tourisme.
En langue Cañani, Antisana signifie Montagne obscure. Le majestueux volcan du même nom est situé à moins de deux heures de route en 4x4 (voir dans notre page les détails pour une Location de voiture) au sud-est de Quito, entre la province de Napo et la province de Pichincha sur le versant oriental de la Cordillère des Andes. Avec son sommet enneigé à 5758 mètres d’altitude, il détient le prix du quatrième sommet le plus haut d’Equateur.
A ses pieds, la réserve écologique profite de la chaleur volcanique, des cascades et sources thermales. Une faune et une flore extravagantes font le bonheur des passionnés et des randonneurs. Il faudra d’abord arriver à un contrôle, où le garde forestier prendra note de la plaque d'immatriculation de votre véhicule et quelques informations sur les visiteurs. Il faut tenir compte du fait qu'il y a des heures d'entrée et de sortie. Vous pouvez entrer de 07h30 à 14h00 et le retour doit être maximum jusqu'à 17h00. Sur le chemin, il y a des lagunes, où vous pouvez pêcher la truite. Il existe également des auberges prêtes à accueillir les voyageurs. C’est parti !
Volcan Antisana, un vieux monsieur pas tout à fait endormi
Vieux d’environ 800.000 ans, bon… on n’est plus à 1 an près, l’Antisana est un stratovolcan, autrement dit il s’est « construit » par ses éruptions de laves plutôt verticales. En retombant et se solidifiant, les coulées de laves ont formé les pentes que l’on peut voir aujourd’hui.
On retrouve la trace de ses colères à partir de la fin du 16ème siècle. Vraiment fâché au 18ème siècle, il explosera en 1728, 1760 et 1773. Alexander Von Humbolt relate dans ses carnets la dernière éruption en 1801. Heureusement, la zone est encore aujourd’hui peu habitée, et les animaux qui pressentent la montée en température du « boss » se sauvent quelques jours avant. Des fumerolles régulières s’échappent des cratères encore de nos jours, démontrant que le vieux monsieur est juste en pleine sieste. De fabuleuses balades et escalades sillonnent les flancs de l’Antisana. Les amoureux de la nature seront au paradis. En revanche, l’ascension est réservée aux alpinistes confirmés, l‘Antisana est considéré comme l’une des ascensions andines les plus difficiles.
Antisana, une réserve écologique qui se mérite
Vous pourrez croiser aussi, selon le temps, des ours à lunettes (ceux qui étaient capturés pour les cirques au siècle dernier), des pumas, des centaines de colibris. Les derniers recensements évoquent des chevreuils, des cerfs nains, des mouettes, des tapirs des montagne, et une autre vedette : l’ossornophryne antisana, un minuscule crapaud brun qui ne prospère que dans la réserve d’Antisana.
La Mica, témoin du climat
Plus amusant à noter dans votre carnet de voyage , une légende dit que la Mica cache des sirènes qui cherchent les ivrognes pour les tirer par les pieds et les emmener dans les profondeurs.
Que faire à Antisana ?
Regardez les superbes photos de la faune dans la réserve laissées dans le carnet de voyage de la famille Heitz. Ils nous disent: "Plus au nord encore, la réserve écologique d’Antisana vaut également le détour, nous y observons l’Ibis à face noire … rarissime. (...) Notre périple en Equateur aura rempli toutes ses promesses, nous aurons observé environ 190 espèces différentes dans des milieux très variés. Nous rentrons en France avec un bon parfum de bout du monde dans les valises et surtout un arrière gout de reviens-y."
Léon de Quito
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